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“Que faire de plus avec mon arbre phylogénétique” club de lecture du CSBQ du 21 juin 2011
Le 21 juin 2011, sept membres du CSBQ se sont réunis pour un club de lecture sur le thème : “Que faire de plus avec mon arbre phylogénétique”
Simon Joly, chercheur au Jardin Botanique de Montréal, nous a entretenu de l’inadéquation entre l’arbre phylogénétiques d’espèces et les arbres de gènes. L’article de (Maddison, 1997), sans être le premier avancer l’idée, l’a vraiment solidifié. Simon nous a présenté des figures tirés d’un article de (Degnan & Rosenberg, 2009) qui suggère qu’analyser plus de données ne rapproche pas toujours de la vraie histoire évolutive. Parfois, les arbres phylogénétiques les plus probables ne sont pas ceux qui reflètent l’évolution. Simon a de plus présenté une méthode qu’il a lui même développée (Joly et al., 2009), qui permet, en incorporant les distances génétiques, de donner une probabilité à l’explication du triage aléatoire de lignées ou à l’explication de l’hybridation dans des cas d’incompatibilité entre arbres de gènes et d’espèces. Il nous a de plus montré que les risques que les arbres de gènes ne représentent pas l’évolution des espèces dépendent de la taille des populations et du temps de divergence. Simon a terminé en présentant différentes façons d’inclure des variables bioclimatiques et de niches à l’histoire évolutive d’espèces proches parentes.